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TOC ou Troubles alimentaires

Les difficultés rencontréEs qui pourraient être améliorÉES

Il existe plusieurs similarités entre le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) et les troubles de l’alimentation (TA) comme l’anorexie ou la boulimie. Pour ces deux problématiques, il y a présence de pensées obsessionnelles et/ou de comportements compulsifs, mais il y a également souvent présence d’anxiété.

Ce qui se passe au niveau du cerveau:

Après avoir analysé plus 87 000 SPECT Scans, le célèbre psychiatre américain Dr. Daniel Amen explique dans ses formations les profils cérébraux souvent associés aux TOC, ainsi qu’au TA.

Premièrement, les lobes préfrontaux viennent jouer un rôle important au niveau du jugement. Normalement, ils sont supposés être en mesure d’influencer le processus du raisonnement afin que la personne réalise que son comportement est inapproprié. Par exemple, si une personne joue au poker au casino et vient pour miser un montant démesuré, les lobes préfrontaux devraient être en mesure de suggérer à l’individu de ne pas prendre ce risque.

Une deuxième région cérébrale qui joue un rôle au niveau des TOC et TA est le gyrus cingulaire. Cette région joue un rôle au niveau de la flexibilité mentale. Le Dr. Amen présente dans ses formations qu’un gyrus cingulaire hyperactif amène une rigidité mentale. Dans de tels cas, lorsqu’une personne a une fixation sur une chose, ce sera difficile pour elle de « décrocher » de cette pensée, que ce soit la nourriture, une pensée ou un comportement.

Finalement, comme il y a souvent présence d’anxiété chez les individus ayant ces problématiques, lorsque nous effectuons l’électroencéphalogramme quantitatif, le neuropsychologue portera une attention particulière à l’amygdale et aux autres régions impliquées dans l’anxiété. S’il remarque des déviations importantes dans l’activité de ces régions (souvent de l’hyperactivité), nous voudrons ensuite les entrainer, à l’aide du Neurofeedback. Vous pouvez aller voir la page sur l’anxiété pour plus d’informations.

Ce que l’on entraine en neurofeedback

Dans les cas de TOC ou TA, nous voudrons souvent entrainer les lobes préfrontaux, le gyrus cingulaire ainsi que le réseau de l’anxiété (qui inclue l’amygdale). Les études ont démonté que l’entrainement en Neurofeedback pouvait apporter des améliorations significatives dans ces comportements.

Lobe préfrontal

Gyrus cingulaire

Les résultats qui pourraient être observés
  • Diminution des comportements non-désirés
  • Meilleure flexibilité mentale
  • Capacité de jugement améliorée
  • Diminution de l’anxiété
  • Sentiment de bien-être accentué
L’EFFICACITÉ SELON LES ÉTUDES

Pour ce qui est des TOC, une étude réalisée en 2003 par Hammond1 ddémontre que les entrainements en Neurofeedback ont amené une réduction de 89% des symptômes de TOC selon une mesure reconnue de Padua Inventory. Un suivi qui a été réalisé 12 mois après les entrainements, démontre que les améliorations ont été maintenues et que les comportements ne sont pas revenus.

Pour les troubles alimentaires, un article scientifique publié en 2018 dans la revue Nutrient2 fait une revue des études réalisées, jusqu’à ce jour. Dans celui-ci, nous mentionnons que, selon deux études contrôlées, les personnes ayant réalisé 10 séances de Neurofeedback démontraient une diminution du nombre d’épisode de détresse et de surconsommation alimentaire. De plus, un suivi effectué trois mois suivants la fin des entrainements a démontré que les améliorations étaient toujours maintenues.

L’article décrit également 4 autres études ayant démontré une baisse des comportements indésirables en lien avec les troubles alimentaires ainsi qu’une amélioration de la santé, suite à des entrainements en Neurofeedback.

1. Hammond, D. C. (2003). QEEG-guided Neurofeedback in the treatment of obsessive compulsive disorder. Journal of Neurotherapy, 7(2), 25-52.
Voir article

2. Feedback-Based Treatments for Eating Disorders and Related Symptoms: A Systematic Review of the Literature
Nutrients, 2018
Voir l’article

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